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Inutile de mentir : la distribution effectuée à 100% est rare et ne peut être garantie, surtout sur de grandes quantités. Une seule certitude : le pourcentage sera situé entre 0% et 100% (c’est de l’humour Périnesque, rassurez-vous).

Distribution à 100%
Après une expérience de plus de 20 ans dans le métier, nous ne connaissons qu’une personne qui fasse de la distribution à 100 % : Monsieur DEFRANCE, qui distribue uniquement 3 villes, les mêmes depuis des années. Nous lui confions occasionnellement nos distributions de prospectus. Le tarif qu’il pratique reflète d’ailleurs cette garantie de qualité. Il nous semble que les grands groupes nationaux que nous ne nommerons pas ont des pourcentages de distribution situés entre 40% et 60% des boîtes aux lettres, avec une forte variabilité selon les secteurs.

De petits artisans locaux peuvent atteindre ponctuellement des pourcentages de 95%. Mais souvent leurs prestations sont très inégales, surtout quand ils ont trop de travail et en prennent plus que ce qu’ils peuvent réellement traiter…
Il existe enfin des sociétés de taille intermédiaire, couvrant soit tout le département ou une région entière. Ces sociétés de distribution embauchent rarement des salariés en interne ; pour des chiffres de plusieurs millions d’euros, vous serez étonnés de voir sur Infogreffe qu’elles n’ont que 2 ou 3 salariés !! La raison est souvent que tout est confié en sous-traitance, voire même à des sociétés d’interim roumaines assumant la totalité (ou l’absence…) de charges sociales. A mon sens ce type d’organisation ne permet pas de garantir plus de 50% de distribution sur la globalité des commandes.
La société BAL IDF est située en taille entre les artisans et ces sociétés régionales. Nous travaillons majoritairement avec des salariés en CDI à temps partiel. Nous embauchons essentiellement des retraités. Nous confions une partie de notre trafic à des sous-traitants, soit artisans sur leur secteur, soit une équipe. Quand nous sous-traitons, nous confions systématiquement un secteur de la ville à un de nos salariés, Monsieur GAL, qui contrôle vers 14H, pour une heure ou deux heures, selon la taille de la ville. Sans cette procédure, il est quasiment acquis que le sous-traitant, quel qu’il soit, tentera de faire une distribution partielle. Tous les jours, le contrôleur nous remet un rapport de contrôle. S’il constate des défauts, il appelle les distributeurs alors qu’il sont encore sur le terrain…
Avec ce système de sous-traitance contrôlée, nous garantissons environ 90-95% de distribution. Avec nos retraités, nous sommes au dessus de 95%. Pour les mairies et administrations, nous n’utilisons que les retraités, ce qui permet de dépasser les 99%, une fois la ville pratiquée régulièrement.


Contrôle

Contrôle
 

Il y a peu de métiers où le contrôle de la réalité de la prestation est aussi aléatoire. Ceci peut jouer en faveur du prestataire, s’il sabote sciemment le travail, comme en sa défaveur s’ il le fait consciencieusement.
En tant que gérant de la société, il m’est arrivé de faire moi-même une distribution et de voir le client jurer qu’aucune boîte de la ville n’avait été faite.

Le client peut d’ailleurs être de bonne foi : souvent il croit contrôler le travail effectué, en demandant aux personnes qu’il connait, à sa famille, à des clients, si elles ont reçu le flyer. Malheureusement, ce type de contrôle n’a absolument aucune valeur : si on vous demande aujourd’hui quels flyers vous avez eu dans votre boîte aux lettres hier, vous ne vous en souviendriez probablement pas. A fortiori une semaine ou 2 avant ! De nombreux facteurs expliquent ce phénomène : le fait qu’un grand nombre de flyers sont distribués dans la semaine, le fait qu’ils ne soient jamais distribués seuls, le fait que dans un même foyer, plusieurs personnes relèvent le courrier et peuvent jeter les flyers, le manque d’intérêt de la personne censée contrôler, etc..

Ainsi, ce métier (en dehors des cas de mauvaise foi), génère de nombreux malentendus et conflits. Nous imposons une règle au client voulant contrôler sa distribution : contrôler le jour de la distribution effective. Car c’est le seul moment où les gens se souviennent, ou mieux, les flyers peuvent être vus dans les boîtes…Pour permettre ce contrôle, si le client le souhaite, nous envoyons des comptes-rendus d’avancement de distribution où figurent le secteur, le nom du distributeur, son téléphone, et la date prévue. Compte-tenu que la distribution ne s’effectue pas toujours à la date prévue, il est souhaitable que le client appelle avant la société ou le distributeur pour vérifier si le planning est respecté.
D’autres contrôles sont possibles : il existe un assez grand nombre de boîtes aux lettres sans propriétaire. Dans certains cas, elles peuvent être ouvertes, ce qui permet de voir les différentes strates de distribution et valider le passage ou pas.
Le contrôle téléphonique est, à mon sens, réservé aux distributions de journaux municipaux ou aux distributions de flyers. Mais le soir même de la distribution plus personne ne se souvient de rien. Enfin le contrôle terrain doit s’effectuer le jour de la distribution pour être efficace. C’est le type de contrôle que nous effectuons systématiquement quand nous faisons appel à des sous-traitants : ainsi sur une ville de 14 secteurs comme SAVIGNY, nous confions 4 secteurs à nos distributeurs qui contrôlent en fin de journée. Le pire de tous les contrôles : le contrôle au nombre de retours !! Quand un client me dit : « voilà si j’ai pas tant de retours, je saurai que le travail n’est pas fait… ». Je préfère souvent lui répondre « gardez vos flyers ou distribuez les vous-même ». En effet, le taux de retour est de plus en plus aléatoire. Sauf sur de très grandes quantités (au-delà de 50 000), il est totalement impossible de prévoir le taux de retour. Une distribution faite parfaitement sur une ville peut donner de très bons retours une fois et rien la suivante et vice-versa. Pourquoi ? Personne ne le sait ; celui qui le saurait serait milliardaire. Pire, il y a des phénomènes connus d’agrégation : vous allez distribuer toute une ville et n’avoir des retours que dans une rue ou un quartier ! Conclusion immédiate du client : seule la rue ou le quartier en question ont été faits…Alors que ce n’est pas le cas.


La sous-traitance

La sous-traitance est rendu nécessaire dans notre métier par la très grande variation de l’activité (du simple ou quadruple d’une semaine à l’autre). Si elle est maitrisée et contrôlée, elle permet de mieux satisfaire le client en gérant mieux les dates limites, portes ouvertes qui exigent de mettre un grand nombre de flyers en peu de temps. Le respect des délais était notre point faible quand nous ne faisions pas du tout appel aux sous-traitants…


Non concurrence

Pour des questions de rentabilité et de délai, nous ne pouvons garantir une distribution exclusive par métier. Nous essayons cependant de limiter au maximum le nombre d’entreprises concurrentes dans une poignée.


Stop pub

Il existe une véritable haine du prospectus et du distributeur dans certaines catégories fanatisées pseudo-écologistes. Le sauvetage de la planète devient l’alibi à des agressions verbales ou parfois physiques des distributeurs. Il est même arrivé à YERRES qu’un salarié soit pourchassé par une personne en voiture. Le fanatique écologiste ayant tristement fini à l’hôpital, suite à son "emplafonnement" dans un arbre centenaire (pauvre arbre…).
Dans la mesure du possible, nous essayons de respecter ces étiquettes, ne serait-ce que pour éviter des problèmes à nos salariés.
A noter cependant que nous ne distribuons pas de catalogues de grandes surfaces alimentaires ou autres, mais des petits flyers d’artisans…Souvent, les mêmes personnes qui ont mis une étiquette stop-pub, nous demandent le flyer, voire se plaignent de ne pas avoir reçu tel ou tel flyer !


Conclusion
C’est un métier bien particulier !
C’est certainement une des branches où le travail clandestin et non déclaré est le plus présent, mais également où les prix sont les plus bas comparés au coût réel…
Nous faisons ce que nous pouvons pour le rendre humain et rentable.

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